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Je vous retrouve (enfin) pour combler le retard du blog. Je ne cesse de repousser le moment ou je dois me connecte et écrire mes chroniques… Je me suis donnée comme excuse que je ferais ensuite un article BILAN D’ÉTÉ et RÉCEPTIONS DE L’ÉTÉ. Non sans rire, ce n’est pas que j’en avais marre de mon blog mais j’ai voulu profiter de cet été pour prendre un peu de recul et ne pas passer mes journées sur internet ou tout simplement sur l’ordi. J’ai même beaucoup moins lu que d’habitude. J’avais envie et besoin de prendre du temps pour moi en dehors de la blogosphère. Pour en revenir à cet article, il s’agit de la saga de Stéphanie Perkins et ici du second tome. Je lis cette saga en anglais parce que ce sont des romances contemporaines et les couvertures sont tellement plus jolies en VO, n’est ce pas ?! Il s’agit de romans compagnons et j’avais vraiment beaucoup aimé le premier livre sur le personnage d’Anna. J’avais hâte de découvrir un nouveau roman de l’auteur ! Je vous avoue que celui qui me tentait le plus était le tome 03 et j’avais hâte d’y arriver.

Anna and the French Kiss

Lola Nolan, 17 ans, rêve de devenir styliste. Pour elle, s’habiller est une fête, et « simplicité » ne fait pas partie de son vocabulaire. Elle vit à 100 à l’heure, et, avec Max, un très séduisant musicien, elle a de grands projets pour l’avenir. Pourtant, quand Cricket Bell, son ancien amoureux, s’installe à nouveau dans la maison d’à côté, après plusieurs années d’absence, Lola voit ses certitudes vaciller. Et si Lola s’était trompée ? Si Max, le stylisme, la mode, la musique n’étaient que des paravents masquant ses véritables désirs ? Cricket, si loin pourtant des préoccupations apparentes de Lola, pourrait bien être seul capable de la combler… A condition qu’elle accepte de changer. De tout changer…

Je ne vous cache pas que ce roman est une petite déception.  J’avais trouvé le personnage d’Anna vraiment attachant, son histoire vraiment mignonne et ça avait été un plaisir de lire ce roman. Je l’avais lu comme très facilement. J’ai donc commencé cette « suite » en étant très enthousiaste, j’avais hâte de découvrir le personnage de Lola. Malheureusement, j’ai eu beaucoup de soucis avec elle. Non qu’elle ait été mal écrite par l’auteure mais je pense que j’avais un petit peu trop d’attentes. J’ai eu vraiment beaucoup de mal à m’attacher à elle, à m’y identifier ou même à  la comprendre tout simplement. J’ai aimé certains aspects de sa personnalité, son côté excentrique, ses passions. J’ai réellement trouvé que c’était intéressant et que ça changeait d’avoir un personnage principal avec une personnalité plus importante mais ça ne m’a pas aidé à me sentir proche du personnage. Elle est plus ou moins l’opposée de moi. Il y a d’autres détails intéressants dans ce roman en plus du caractère et de la personnalité de Lola. Dans Anna and The French Kiss on tournait beaucoup autour du cinéma, il s’agit de mode. C’est un sujet qui convenait bien à ce changement de décor et de lieu. J’ai aussi beaucoup aimé l’engagement de l’auteur pour les sujets abordés, tels que l’homosexualité et la parentalité. En effet Lola a deux pères adoptifs et c’est selon moi assez important que ce soit de plus en plus présent dans la littérature jeunesse et contemporaines. J’ai apprécié de lire et voir la relation entre Lola et ses pères, j’ai trouvé ça touchant mais cependant cela manquait pour moi parfois de cohérence, voire de réalisme.

Le détails qui m’a peut-être le plus gêné concerne le copain de Lola : Max âgé de 22 ans alors que Lola n’en a que 16. Ce n’est absolument pas cette différence qui m’a gêné mais la façon dont ça a été exploité et critiqué. Je sais que c’est un sujet difficile à abordé et que ces romans là sont destinés à un public plus jeune et je pense donc que ma réaction est principalement du à mon age. Je n’ai pas compris pourquoi le personnage de Max a été si diabolisé par l’auteure. Je ne comprends absolument pas les choix de l’auteure sur ce coup là. Lola a choisi de ce mettre en couple avec Max et ils formaient réellement un couple mignon selon moi. Max (que les parents de Lola n’appréciait pas à cause de son age) prenait tout de même sur lui de venir tout les dimanche bruncher avec Lola et ses pères. Je ne pense pas qu’il l’aurait fait s’il ne tenait pas à elle… Il passait tout de même pas mal de temps avec elle et je regrette que Max ait pris tout les torts alors que Lola était tout aussi impliquée. L’auteure a utilisé le personnage de Max comme un pion qu’on met là et à qui on donne le mauvais rôle des qu’il y en a un, le pion qu’on évince tout doucement dès que l’on n’en a plus besoin ou comme dans le cas présent dès que Lola a voulu Cricket et qu’elle a commencé à penser à lui a longueur de journée. je ne dis pas que Max etait blanc comme neige mais Lola est elle aussi responsable même si elle n’a que 17 ans. C’est ce qui pour moi a quelque peu ruiner le roman et son cheminement. De toute façon j’ai trouvé Lola un peu « tête a claques » tout au long du roman à se trouver des fausses excuses pour ne pas aller vers Cricket : d’abord Max, puis la famille de Cricket.

Je trouve donc, en définitive que même s’il y avait de bons éléments l’ensemble était assez mal exploité. Je l’ai lu rapidement mais je ne peux pas dire que je me suis régalée de bout en bout. Une petite déception donc.

NOTE : ★★☆☆☆☆

2 réflexions sur “Lola and the boy next door – Stephanie Perkins.

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