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Je tiens tout d’abord à remercier les éditions stock pour l’envoi de ce roman dans le cadre d’un partenariat. J’ai été très prise cet été et n’ai pas eu le temps de lire autant que je l’aurai voulu mais j’ai enfin pris le temps de découvrir ce petit roman dont le titre m’avais interpellé. J’étais assez impatiente de découvrir l’auteur avec roman, j’avoue n’en avoir jamais entendu parler avant mais je suis maintenant curieuse. Je lui ai trouvé une plume assez particulière et à laquelle on accroche aisément, je serai donc curieuse de découvrir d’autre de ces écrits. Je reste tout de même assez partagée pour ce livre, j’ai aimé certaines choses et d’autres beaucoup moins…

 À vingt-cinq ans, devenue écrivain, Camille décide de retrouver son premier amour, dont elle a fait l’un des personnages de ses romans. D’abord méfiant, celui qui est désormais le plus jeune manager de la cinquième banque de Wall Street finit par succomber. Amoureux fous, Camille et Stanislas s’installent à Londres, au coeur de la City, fréquentent les endroits branchés, dépensent sans compter… puis s’ennuient. Comme un dernier sursaut, ils entreprennent une traversée des États-Unis. Six mille kilomètres de culpabilité, de mensonges, d’alcool et de vanités. Chaque étape du voyage les éloigne davantage ; plus ils approchent du but, plus ils se perdent. Et pourtant, ils se sont tant aimés.

 Toujours assez peu réceptive au genre qu’est le contemporain (notamment pour des romans et auteurs français) je me suis lancée dans cette lecture sans attentes précises. J’appréciais le titre et le résumé annonçant une romance plus ou moins « mouvementée » et loin d’être simple. C’est un roman que j’ai choisi au mois de Mai pour un partenariat avec les éditions Stock et je vous avoue ne pas avoir relu le résumé avant de le lire, j’ai donc été surprise au départ de découvrir qu’il s’agissait également d’un livre quasi autobiographique. On découvre donc Camille d’abord adolescente pour ensuite la suivre en tant qu’adulte.

Si elle en est l’auteur et la narratrice, elle n’en est pas pour autant le personnage principal. C’est le joli paradoxe de ce roman, ce livre est un hommage à Stanislas. L’adolescent amoureux blessé et éconduit par Camille qu’elle retrouve quelques années plus tard pour une nouvelle histoire. Ce qui m’a principalement gêné dans ce récit, c’est justement Camille elle même qui m’a paru très froide et fermée dans son jeune age et bien pire plus tard. J’ai eu beaucoup de mal à la comprendre et m’attacher à elle. Je sais pour sur, que c’est le genre de fille avec qui je ne saurai être amie ou partager quelque chose.

Je n’ai tout simplement pas compris son entêtement à vouloir briser des cœurs comme elle le fait, à vouloir de nouveau jeter son dévolu sur Stanislas qu’elle a si durement quitté par le passé. J’ai eu le sentiment qu’elle prenait tout ça pour un jeu de pouvoir. Elle prenait plaisir à agir de la sorte et c’est ce qui m’a dérangé. De même par le futur, lorsqu’ils sont en couple, ce désir d’être une femme entretenue m’a sidérée bien qu’elle se plaigne d’ennuie par la suite. Je l’ai trouvé odieuse en tant qu’ado et indécise, éternelle insatisfaite en tant que femme.

Cependant, je trouve qu’il faut un certain courage en tant qu’auteur pour se dévoiler de la sorte, montrer ce coté de nous qui n’est pas forcement très beau à voir. Même si j’ai été dérangé, je reste admirative de ce courage de se livrer de la sorte. Et j’ai au final trouvé que ce roman était un hommage fabuleux à Stanislas. Ce roman lui est dédié à 100% et l’auteure n’a absolument pas cherché à se rendre meilleure, plus intéressante, plus parfaite ou même à se justifier. Ce roman transpire l’honnêteté. On le sent à chaque ligne, à chaque dispute, réflexion, chaque défaut observé chez l’autre.

La fin de ce livre m’a quelque peu bouleversée. C’est cette chute qui a complètement changé mon regard sur ce roman, sans elle je l’aurai beaucoup moins aimé, j’aurai arrêté d’y penser en le refermant et je n’aurai absolument pas essayer de comprendre. Les derniers mots, là encore sont tellement triste et vrais. En définitive un roman court, au rythme soutenu, et émotionnellement intense.

NOTE : ★★★★☆☆

4 réflexions sur “Petits arrangements avec nos coeurs – Camille de Peretti

    1. Y’a pas de quoi ! J’espère que tu apprécieras la lecture. Je trouve que c’est la fin qui fait tout le livre, quand on le lit on se dit « mouais » mais au final j’ai trouvé tout ça très beau.

  1. Je l’ai lu et j’ai été un peu déçue par ce roman, j’ai adoré le début, ces retrouvailles mais alors j’ai trouvé cette volonté qu’ils avaient de rester ensemble alors même qu’ils n’étaient pas heureux dénuée de sens et c’est ce que je n’ai pas compris.

    1. Je pense que c’est en rapport de leur fierté, de leur passé. Oon voit un peu que leur relation est quand même beaucoup basé sur le paraitre. J’ai eu le sentiment que Camille a compris et vu à quel point elle a blessé Stanislas quand elle l’a quitté au lycée et ne se sentait peut-être pas capable de le refaire. Dde même pour lui, il l’a tellement desiré pendant longtemps que c’est dur d’admettre qu’au final il ne l’aime plus une fois qu’il l’a auprés de lui. Après je trouve qu’ils avaient une relation qui se basait aussi sur le pouvoir qu’ils avaient l’un sur l’autre, sur l’attachement qui reste instact malgré leur séparation. Il me semble qu’elle le dit vers la fin, qu’il a beau être avec une autre femme, n’être plus là, il est quand même à elle. J’ai trouvé que c’etait une vision assez interessante du couple, des sentiments etc que l’auteur nous décrit. C’est un peu difficile à expliquer comme ça par écrit mais bon je me comprends.lol

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